HOMMAGE A JUAN CARLOS ONETTI

Vendredi 28 septembre – 10h

Au Village du Festival

Animé par Jacques Aubergy et Thierry Clermont

 

     Dans le cadre des Rencontres littéraires du festival et en lien avec le focus 2018 sur l’Uruguay, nous rendrons hommage au grand écrivain uruguayen, Juan Carlos Onetti en présence de deux grands écrivains et spécialistes de son oeuvre, Juan Carlos Mondragón et Antonio Muñoz Molina.

 

Juan Carlos Onetti

©Casamérica

    Né en 1909 à Montevideo en Uruguay, Juan Carlos Onetti interrompt ses études et exerce de nombreux métiers avant de se consacrer au journalisme. En 1930, il s’installe à Buenos Aires. Contes et nouvelles commencent à paraître et il publie en 1939 son premier roman, Le Puits. Il travaille pour l’agence Reuters, où il restera jusqu’en 1954. En 1950 paraît La Vie brève, premier volume du « cycle » de Santa María, une ville mythique aussi cruelle que fascinante, dans laquelle se perd l’homme moderne. Laissons parler le vent clôturera ce cycle en 1979. De retour à Montevideo, il se lie d’amitié avec Luis Batlle Berres, à qui il dédicacera Le Chantier, et reçoit en 1962 le Prix national de Littérature. Opposant à la dictature de Juan María Bordaberry, il est arrêté et emprisonné quelques mois en 1974, puis relâché après une campagne de protestations internationales ; il part s’installer à Madrid où il collabore au journal El País. Il reçoit le prix Cervantès, la plus haute distinction littéraire en Espagne, en 1980. Malgré le retour de la démocratie en Uruguay, il décide de rester à Madrid et c’est dans cette ville qu’il meurt en 1994.

 

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE

Editions Gallimard

2012  Les bas-fonds du rêve

2008  A une tombe anonyme

1997  Laissons parler le vent

1987  La Vie brève

1986  Ramasse-vioques

 

                                                                      Juan Carlos Mondragón

© John Foley c

     Juan Carlos Mondragón est né en 1951 à Montevideo (Uruguay) où il a enseigné la littérature et commencé à publier son œuvre de fiction dans les années 80. En 1984, il part pour Barcelone où il travaille sur les textes théoriques du peintre Joaquín Torres García. A partir de 1990, il s’installe à Paris et en 1994 soutient sa thèse sur l’œuvre de Juan Carlos Onetti à l’université de la Sorbonne-Nouvelle. Il devient maître de conférences à l’université Stendhal de Grenoble puis à celle de Lille III. Membre correspondant de l’Academia Nacional de Letras del Uruguay, il est l’auteur d’une importante œuvre de fiction et d’essais critiques.

 

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

Editions du Seuil

2015  Bruxelles Piano-bar

2010  Passion et oubli d’Anastassia Lizavetta

2004  Le principe de Van Helsing

2002  Oriana à Montevideo

 

 

© Ricardo Martín

Antonio Muñoz Molina

     Antonio Muñoz Molina naît en 1956 à Úbeda, dans la province de Jaén, en Espagne. Licencié en histoire de l’art à l’université de Grenade, il a publié plusieurs romans couronnés de nombreux prix littéraires : Beatus Ille, Un hiver à Lisbonne (prix de la Critique et Prix national de Littérature 1987), Beltenebros, Le Royaume des voix (prix Planeta 1991 et Prix national de Littérature 1992). Il écrit régulièrement dans le journal El País. En 1996, il a été élu à la Real Academia Española de Letras. En 1998, son roman Pleine Lune a obtenu le prix Femina étranger. En 2013, il obtient le prix Jérusalem (Jerusalem Prize for the Freedom of the Individual in Society), ainsi que le Prix Prince des Asturies, pour son « engagement littéraire ».

 

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

Editions du Seuil

2016  Comme l’ombre qui s’en va

2013  Tout ce que l’on croyait solide

2012  Cordoue des Omeyyades

2012  Dans la grande nuit des temps