Diplômée de La Fémis, Delphine Gleize remporte le César du meilleur court métrage en 2000 pour sa première œuvre, Sale battars. Habituée cannoise, elle présente en 1999 un court-métrage, Un château en Espagne, à la Quinzaine des Réalisateurs, puis Les méduses à la Semaine de la Critique en 2000 avant d’y présenter un premier long-métrage, Carnages, (Chiara Mastroianni, Jacques Gamblin, Lio, Clovis Cornillac…) à Un certain regard en 2002. En 2007, avec L’homme qui rêvait d’un enfant (Darry Cowl, Artus de Penguern, Esther Gorintin), elle revient sur un thème qu’elle avait déjà abordé dans son film précédent, la place de l’enfant dans son rapport à l’adulte. La même année, Jean Rochefort lui propose de réaliser avec lui Cavaliers seuls, documentaire tourné pendant plus de trois ans, au milieu des chevaux, autour d’un trio improbable mu par le besoin de l’autre et le langage de la transmission. Le film sort en mai 2010. En 2011 sort La permission de minuit, (Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Quentin Challal) retraçant l’amitié hors norme entre un médecin et un adolescent atteint d’une maladie génétique rare. Elle prépare actuellement deux fictions, une comédie, Lily of the Valley, entre la France et les Etats-Unis, autour de retrouvailles de jumelles trentenaires et Queenie, une histoire d’amour sur fond d’addiction au sport et un documentaire, Les Enfances Infinies. |